par Philippe Magne
Lorsque nous avons découvert les premières fois le terme « DevOps » et le buzz qu’il suscitait déjà, nous nous sommes demandés si nous n’étions pas en train de réinventer la roue. Comme la plupart du temps dans notre métier, un nouveau terme ne signifie pas forcément une révolution mais plutôt une évolution. C’est bien le cas ici. L’avantage d’une nouvelle vague de ce genre, c’est qu’elle touche potentiellement une population plus grande, en particulier les directions générales, seules détentrices du robinet à budgets, ce qui en soi est une très bonne nouvelle. Enfin, mon banquier va comprendre quel est notre métier depuis 25 ans. Waoww !
Résumons les choses : transformation digitale : Internet crée de nouvelles opportunités business, d’autant plus que le monde entier (ou presque) est à présent connecté. Ce phénomène crée de nouvelles entreprises qui, lorsqu’elles dépassent un milliard de capitalisation boursière sont appelées « licornes » et bouleversent les modèles business déjà établis. Le secret du succès de ces entreprises ? Une informatique particulièrement agile, capable d’évoluer très rapidement au gré des besoins du business. C’est ici qu’entre en scène le concept de DevOps. C’est la promesse de délivrer à grande vitesse en prenant le moins de risques possibles et en perturbant la production au minimum.
Avec une telle définition, on comprend aisément que les entreprises qui ne sont pas des licornes se soient jetées à corps perdu dans cette stratégie plus que prometteuse même si, en réalité, il ne s’agit là que d’un réhabillage de pratiques qui ont cours depuis bien longtemps dans le monde IBM i.
Car c’est bien là le paradoxe : le monde IBM i fait du DevOps depuis la nuit des temps. C’est d’ailleurs pour cela que ces applications qui ont toutes entre 20 et 30 ans d’age sont toujours là. C’est parce que, pour la plupart (pas toutes), elles ont su s’adapter aux besoins de l’entreprise. D’aucun aurait pu imaginer que l’avènement des interfaces web allait sonner leur glas. Mieux s’en faudrait. Elles se permettent même de nos jours le luxe d’avoir une richesse d’interface quasi identique à une application full web d’origine.
Mais revenons au concept de DevOps. Le secret du succès de DevOps, nous l’avons déjà évoqué, est dans la capacité à délivrer rapidement et en toute sécurité. Les principes de déploiements continus sont une des composantes fondamentales de DevOps. C’est pourquoi nous avons créé il y a maintenant deux ans Drops Software, spécifiquement dédié à cette activité.
DROPS se différencie sur le marché car il est l’un des très rares produits à pouvoir se targuer de couvrir toutes les plateformes du marché, y compris le mainframe. DROPS se différencie également par des fonctionnalités directement issues de notre plateforme d’origine, l’IBM i, comme les rollbacks (retours arrières) des composants base de données.
Le succès de DROPS vient directement de sa capacité d’intégration dans un portefeuille d’outils déjà bien fourni comme SVN ou GIT pour la gestion du code source, Jenkins pour l’intégration continue, Jira ou TFS pour l’approche collaborative. Il apporte une structuration naturelle à une activité encore trop souvent réalisée de manière artisanale et sans réelle sécurité. Il permet de professionnaliser la phase qui est de loin la plus critique dans un processus de changement applicatif : la mise en production. Si des anomalies surviennent durant cette phase, c’est toute l’image du service informatique qui en pâtit. Tous nos clients DROPS nous font part de ce côté hautement stratégique et opérationnel de l’outillage.
Je ne saurai trop vous inciter à vous intéresser à ce produit dont la nouvelle version 2.4 vient tout juste de sortir. Il est réellement la synthèse de notre expertise technique et de notre savoir-faire métier accumulé depuis bientôt 25 ans.
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